Le 17 juin, à Troyes, Noé, un petit garçon de 6 ans, a été victime d’un arrêt cardiaque en pleine cour de récréation. Ce jour-là, la réactivité de son institutrice et d’une ergothérapeute a permis de lui sauver la vie.
Vanessa, sa mère, était en poste à l’hôpital de la ville quand elle a reçu un appel paniqué de la maîtresse de son fils : Noé s’était effondré, inconscient, et ne respirait plus. L’enfant souffre depuis la naissance d’une malformation cardiaque, et ses parents savaient qu’un malaise pouvait survenir à tout moment.
Sur place, Julie, l’enseignante, donne immédiatement l’alerte après qu’une camarade de Noé lui signale l’incident. Rejointe par Émilie, ergothérapeute de l’établissement, elles agissent sans attendre. Émilie, qui avait suivi une formation aux premiers secours un an plus tôt, commence un massage cardiaque, pendant que Julie appelle les secours.
Les deux femmes se battent pendant de longues minutes pour maintenir l’enfant en vie. Finalement, les secours du SAMU arrivent et prennent le relais. Noé est évacué par hélicoptère vers l’hôpital de Reims, où il reçoit un pacemaker. Il est aujourd’hui sain et sauf.
Très émue, Vanessa rend hommage aux deux intervenantes : « Je leur dois la vie de mon fils. Je ne les oublierai jamais. » À l’école, le choc reste palpable. Julie parle d’un traumatisme, Émilie d’un souvenir marquant, mais toutes deux ont agi avec un sang-froid exemplaire.