Antenne Réunion
Pratiquer en sport, 6e discipline mondiale ou en loisir, les cerfs-volants font leur réapparition dans le ciel réunionnais. Une activité de saison, le vent étant au rendez-vous. Jean-Louis est un grand passionné depuis son plus jeune âge. Aujourd’hui, il partage cette même passion à la Pointe du Diable.
À la plage ou en montagne, on a tous déjà eu un cerf-volant entre les mains. Un souvenir d’enfance qui nous rend encore nostalgiques quand on les voit voler haut dans le ciel. "On jouait à ça avant. On les fabriquait avec du papier journal et du bambou", explique un passant.
Comme pour tous les domaines, il y a des passionnés. On les appelle les lucanophiles. Jean-Louis possède une modeste collection de plus de 200 cerfs-volants et en a construit la plupart. Ce mercredi 25 juin, à la Pointe du Diable, les conditions sont idéales, mais avant de décoller, il faut faire quelques vérifications. "Je fais une première vérification pour que la ligne ne casse pas. Et pour certains modèles, je vérifie les attaches au sol. J’en ai qui peuvent tirer 250 kilos. J’ai déjà fait 50 mètres sur les fesses en essayant de rattraper un cerf-volant, je n’ai pas trop envie de le refaire", explique-t-il
Il découvre la 6e discipline la plus pratiquée au monde très jeune. Il a fini par créer sa propre association pour partager sa passion avec les plus jeunes. "Dans le Sud, on a cette chance d’avoir du vent toute l’année. On vient surtout le mercredi et les week-ends pour partager notre passion", ajoute le lucanophile.
Une discipline ancrée dans l’histoire de l’île
"Le cerf-volant était un jeu traditionnel à La Réunion qui est arrivé avec nos engagés indiens. On l’appelait patang", précise Jean-Louis. Même si les cerfs-volants actuels ont beaucoup évolué, certains peuvent atteindre les 200 euros, ils continuent à faire rêver les petits comme les grands et planent au gré des vents.