Magali Girardin/AP/SIPA
Cinq ans après les premiers cas de Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) relance les appels à la transparence.
L’OMS persiste à interroger la provenance de la Covid-19, sans écarter aucune piste. La thèse d’une transmission animale comme celle d’une fuite de laboratoire est toujours envisagée. Vendredi 27 juin, le directeur général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rappelé que les premières infections sont apparues à Wuhan, en Chine, fin 2019. Il affirme que le mystère reste entier et que tous les scénarios doivent encore être examinés avec rigueur. "Toutes les hypothèses doivent rester sur la table, y compris la propagation zoonotique et les fuites de laboratoire", a-t-il déclaré sur le récit de RTL.
Dans ses déclarations, le chef de l’OMS a appelé une nouvelle fois la Chine à fournir toutes les informations disponibles. Tedros Adhanom Ghebreyesus reconnaît que certaines données ont été transmises, mais il les juge incomplètes. L’organisation demande également l’accès à des éléments cruciaux pour progresser dans l’enquête. Déjà en décembre, l’OMS avait publié un communiqué insistant sur ce besoin de transparence. Elle invite aussi d’autres pays détenant des éléments à contribuer à la recherche de vérité.
La pandémie n’appartient pas encore au passé. Le patron de l’OMS souligne que le virus circule toujours et continue de faire des victimes. Il évoque un bilan global d’environ 20 millions de morts. De nombreux malades souffrent encore de formes longues, malgré l’atténuation de la crise. L’organisation rappelle que la Covid-19 évolue sans cesse et demande une vigilance constante. Le dernier rapport du groupe SAGO, mandaté par l’OMS, n’a pas permis d’identifier l’origine exacte du virus.